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Réalisé le Samedi 30 Août 2014
lyrics
Day 6 - 20h35
Pfiou... J'suis vanné... Vous avez déjà passé une journée entière à cheval?
Nan parce que je vous jure que... Ah oui, j'vous avais pas dit, j'ai récupéré Thunder, ma monture. hier...
D'ailleurs, c'est pas pour dire et j'suis plutôt mal placé pour le faire, mais ce maréchal ferrant est un putain de voleur... 4 jours pour ferrer une bête? Nan mais où on va, là?
'fin bref, j'vous explique un peu comment ça fonctionne... Y'a les grosses, comme la mienne, et les plus petites... Euh, j'parle des diligences, hein?
Généralement, l'or est dans les grosses, les petites prennent plus souvent juste du courrier et quelques passagers... Bien-sûr, il peut arriver que ce soit l'inverse, mais... Le truc des petites diligences, c'est qu'elles ne font pas autant de trajet que les autres et quand l'or doit aller loin où vient de loin...
Enfin bon, voilà, hier, j'ai demandé au gamin qui à été chercher mon canasson de se renseigner pour savoir si une diligence arrivait aujourd'hui... Et surtout à quelle compagnie elle appartenait...
Bah vous savez quoi? y'en avait une et c'était exactement le type de diligence que je cherchais!
Les grandes diligences sont généralement tirées par un attelage de huit chevaux, parfois dix, et ont parfois deux shotguns (c'est les connards avec des carabines assis juste à coté du whip, le conducteur... Un boulot que j'ai fait quelque fois, y'a presque pas plus galère)
Donc... détourner une diligence, c'est pas un truc qu'on décide à la légère, à la dernière minute, et certainement pas tout seul... On arrête pas huit chevaux avec un claquement de doigts... Vaut mieux la braquer quand elle au milieu de nulle part, l'opération a plus de chances de réussir qu'aux abords d'une ville ou d'une station...
Dans le cas de Sandsburg, qui plus est, qui a depuis dix ans un shérif qui était autrefois shotgun, et qui est proche d'un territoire indien que les diligences sont obligées de contourner, c'est à la limite de l'inconscience.
Faudrait être totalement dingue... ou être un pauvre nègre elevé par des indiens, survivant avec son colt en 1845...
C'était pas une bonne idée.
Hier j'ai fait ce que les autres braqueurs de diligences ne peuvent pas faire, j'ai coupé par le territoire indien pour rattraper la diligence au moment où elle commencerait à contourner les collines... fallait espérer qu'elle ne soit ni en avance, ni en retard... J'ai cavalé toute la journée et toute la nuit, ne m'arrêtant chez un vieil oncle indien que pour lui emprunter de la dynamite (oui bah... les coffres Wells, Fargo & Cie, c'est encore le meilleur moyen de les ouvrir, hein, et oui, il avait de la dynamite chez lui, pas vous?)
Je vous la fais courte :
Deux shotguns, l'un deux m'a vu arriver... Il visait mal, heureusement... l'autre était moins gauche, ça a été compliqué.
Le whip ne voulait pas s'arrêter, j'ai dû le buter aussi... et quand j'ai enfin pu arrêter la diligence, j'ai failli me faire abattre par une personne armée qui se trouvait à l'intérieur...
à ce stade là... Je n'avais plus de balles et les autres passagers allaient se décider à filer un coup de main à leur défenseur...
C'est à ce moment là, que la dite personne armée est sortie avec ses deux colts dirigés vers ma tête masquée...
Une blonde habillée comme un homme avec un regard d'acier et un sacré beau visage.
"- Tu braques les diligences maintenant?
- Bah... Ouais, fonds de retraite tout ça... Tu visais mieux avant.
- J'aurais pu t'avoir, tu sais... Ces foutus rideaux de cuir, c'est pas pratique...
Qu'est ce que tu comptes faire avec tout cet or? T'as encore des emmerdes?
- Bah... Je comptais... me barrer au Mexique... Avec toi, Margaret Jones, ça te tente?
- T'es pas net, Loup... Et je ne dois pas l'être plus que toi pour accepter alors que je suis sûre que tu as encore passé la semaine chez ton frère... Je suppose que tu as de la dynamite? Faudrait pas trainer ici trop longtemps"
(...)
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