Ma zique est inconnue, la tienne vaut pas un centime Succès virtuel, t'en sortirais pas sans streams Mon flow a du seum acide plein les enzymes J'kicke en speed, si tu kiffes tant mieux, autrement tant pis Dans la zique comme dans la vie, t'sais qu'y a trop de vampires Ils aspirent ton énergie et te la rendent en pire C'est Jones, le vieux noir obèse qui transpire Mais j'vous baise toi et ta team. Un conseil : m'invites pas en feat J'ai toujours pas la villa à Antibes J'vis là où il pleut tout le temps, et entouré de connards en prime T'écoutes des mythos qui revendiquent grands crimes Tant de frime, sans rimes mémorables, et en plus sans style Ils t'enfilent, mais j'm'en fiche, j'suis tranquille J'enquille les tracks, juste pour ne pas partir en vrille Vu que j'ai le moral en dents de scie Souvent j'vois la vie en gris Donc histoire de mettre un peu de couleur J'déclenche des incendies En studio avec un micro j'allume le lambri Flow alcool a brûler qui trainait dans la buanderie J'essore ces faux emcees et j'les accroche dans la penderie Allez, tire toi ailleurs comme dans l'infanterie Avant que vous aligne tes sauces et toi et que j'fasse un grand tri Ils s'croyaient meilleurs que moi, ils étaient sous champis Chaque fois, on me laisse pour mort, mais je rempile J'suis qu'un chevalier de bronze mais je suis le seul survivant de l'île C'est moi le seul survivant de l'Île...

Tellement de choses à faire et si peu de temps Tellement de gros tas de merde et si peu de gens .... fiables Et rien qu'il pleut, ça rend ouf, putain Ça s'arrête quand? J'suis trop pauvre pour un parapluie fiscal Laisse moi être franc Un président voleur qui t'encule avec ses dents blanches Gouvernement de violeurs qui se réunit pour des gangs bangs J'pensais le contraire, mais ces bâtards ont de grands plans Et si on ne les arrête pas, un jour ils mangeront tes enfants Le fascisme qui fait de l'escalade Déchirure du tissus social, cousin reste pas là Capitalisme de merde. Les prix grimpent de ouf, mais pas les salaire Système polaire, et toi tu t'balades cul à l'air Médiocrité intellectuelle grandissante C'est pas Hanouna qui dira le contraire, resplendissant Des Thais escufiak qui ne baisent pas assez Et ça donne des leçons, non merci faudra repasser Une élite pleine de gros cis-tra, Ouais : rap de gauchiste gars, demande pas à qui ça profitera Fuck les réacs, depuis tipeus ça a pas changé Cinquante moins un lustre et toujours en bataille rangée Déprimé de ouf, chaque fois que j'pense à tout ça M'en bats les couilles des que j'peux, mais le reste du temps, ça me saoule grave Et rien qu'il flotte, bordel de merde, ça s'arrête quand Un petit peu, ok, mais putain, il peut pas pleuvoir tout le temps Toujours sur les mêmes que ça tombe Faut croire que si, ils veulent nos pes-li un fossé entre eux et nous, négocier? Impossible Leur putain de logique absurde intoxique Ça veut qu'on vive pour taffer alors que nous, on taffe pour vivre Ils redéfinissent les lois pour éviter de rendre la tune Les poursuite judiciaires ne les rattrapent pas, sont dans la lune L'alu, des puissants déconnectés du réel Veulent qu'on leur obéissent pr leur bon plaisir comme raël Ils font fondre la banquise avec leur conneries Mais c'est toi qui consomme trop avec ton rasoir électrique. L'extrême-droite qui se banalise et qui s'infiltre Des vrais flics... euh... ouais laisse tomber, là ça devient technique Morceau enfonçage de portes ouvertes, tu m'diras. Nique ça, cyber-délinquant, j't'ai dit : j'suis qu'un petit pirate diviser pour régner. Ils font que ça, C'est saoulant Mais ça va bien s'arrêter, il peut pas pleuvoir tout le temps Toujours sur les mêmes que ça tombe

Hey, aucun de nous ne s'en sortira Donc tu peux les garder, tes grandes tirades Croire qu'on a tout compris et que les autres sont dans l'erreur... Ce n'est rien d'autre qu'un long mirage. La preuve, même là j't'apprends rien, t'écoutes juste une voix sur le rivage Un vieux pirate fatigué, un ermite, un sage qui rappe, encore une fois : y'a rien d'admirable C'est le même monde depuis toujours, y'a seulement l'Humain qui change. S'rajoute des limites, se retire des chances. Nique son habitat, et souvent, déjanté, se plaint des gens. J'le fais aussi, pourtant j'me demande encore c'qu'on a tous en commun... Ceux là, sont Pas mes potes, pas mes copains, j'suis blindé de seum, j'évacue le trop plein. Crois pas j'vais percer, qu'mon mon rap est trop bien, J'suis ni Thelonius, ni Freddy Chopin j'kicke juste des dingueries pour que les miens captent qu'ils entretiennent pas un pauvre gredin. Et sans les mien, j'suis plus là, j'suis rien. J'te dis pas ça avec un air hautain Touche mes nièces, mon neveu tu manges un gros pain. Dans la Cuve d'acide, allez hop, au bain Tout le monde le rappe, mais j't'assure j'le frais... on te refroidit on te congèle avec le fret, comme ça, c'est fait. La voix qui résonne quand je parle vrai C'est pas uniquement si j'rajoute des effets Le perdant renforcé par les défaites Galvanisé par l'espoir des faibles Puissance décuplé par le mépris de la plèbe Gras du bide écrit, se transforme en athlète J'observe le vrai monde sans besoin de lunettes, meme si en ce moment j'ai la vue qui basse Personne qui cala mais quand faudra rendre des comptes, Jones aura pas besoin de calculette M'en branles de devenir une terreur du net J'dois tout à mes proches, files moi juste le chèque Que j'termine mon livre, que j'me trouve une schneck Et pis ciao la compagnie, à plus, "check" Ils s'assoient sur mes rêves j'appuie sur eject La moitié de ces fiaks sont des gros fake, Ça en d'vient grotesque comme zemmour qui parle mal Ou Trump qui braille que dieu les protège J'suis mal placé pour parler, meme si on me dit qu'j'suis trop modeste Ils défilent dans la rue et s'font tabasser J'parle juste dans un micro quand j'proteste Pose toi, montes les décibel J'combats plus ma nature, j'honore Cybèle