1. |
Le 5e Nom
01:29
|
|||
Intro adlibs :
Aaaah
J'suis d'humeur à rapper un peu là
Faire du vrai rap, parce que les gens, j'sais pas c'qu'ils écoutent en ce moment, du Kaaris ou quoi...
Vas-y Phil : Balances le son, brother.
Mais ouais.
On va leur faire un Ep... Ils m'en diront des nouvelles, ces enfoirés
(Yeeeeeaaah !)
Ouais, C’est encore moi
3e Ep d’l’année, j’suis bien lancé, t’en fais pas
L’game est toujours aussi faiblard, j’trouve
Trop qui s’prennent au sérieux alors qu’leurs flows ont même pas d’groove
Fuck ton parcours : Tabula Rasa, oublies c’que tu crois savoir
Sors à fumer à boire, éloigne les emcees au bavoir
C’est un truc de grandes personnes
Kiddo, fais l’malin, on t’enterre, son
Le temps est merdique comme d’hab et on t’a prévenu
Storm, météo d’bâtard annule c’que t’as prévu
Direct j’te l’dis on s’en bat les couilles des vues, des écoutes
J’viens baiser toutes ces putes d’emcees tapinant sur l’bord la route
J-j-Jones, enfoiré, retiens l’nom
J’en ai 5 et chacun d’entre eux est l’bon
Rap laid back, motherfucker : payback time
J’t’ai d’jà dit, t’es pas d’taille d’vant c’putain d’maybach style
Whuddup ?
Jones... (x4)
|
||||
2. |
Rien à Branler
03:00
|
|||
Intro Adlibs :
(Alain Chabat)
Moi j'ai toujours rêvé d'un monde meilleur (rires)
Où le bonheur serait loi, où...
Où les soldats seraient troubadours (rires)
Où l'anarchie serait comme une fleur qui pousserait dans les rues à la place du Chien-Dent... (rires)
Mais aujourd'hui j'ai changé... Aujourd'hui, j'en n'ai rien à branler.
(Bonkar)
Ah ouais, Alain il a trop raison...
Moi non plus j'en n'ai plus rien à foutre mec, j'te jure
A un moment donné faut qu’j le dise :
J’représente mon Art, alors fuck le bizz
Va écouter tous ces cons qui maîtrisent pas leurs prises
Qui s’donnent un genre pour l’buzz, en gros : qui s’déguisent
Quatre lignes, J’en ai décapité dix
Multiplie l’score, toute façon j’men tape j’t’ai dit
Pour moi c’est des crevards, z’ont aucun crédit
J’avance scrèdi, j’m’arrête pas, un obstacle ? J’le piétine
Ton Rap ? J’en n’ai rien à branler
Mon couplet t’plaît ap ? J’en n’ai rien à branler
C’est has been le boom bap ? rien à branler
Ton crew, ta life, ton style? Rien à branler
S’te plaît me parle pas d’politique
V’la les shaitans, ils nous mentent trop les types
On’s’laisse plus berner donc ils enrôlent les p’tits
Excuse-moi mais tous ces partis forment une drôle d’équipe
FN UMP, les + fachos c’est qui ?
Les socialos sont même plus d’gauche, t’auras zéro, révise
Quelle incidence ont leurs discours sur nos vraies vies ?
C’est juste paye paye paye, détestes les autres et vite
T’sais quoi ? On s’ra pas d’accord, j’vois bien qu’mes mots hérissent
Ils vont t’saigner, t’amputer, te dire qu’il faut qu’ils cautérisent
Alors qu’la plaie vient d’eux à la base
Tu vas t’noyer dans leurs blabla si tu ne nages pas la brasse
Apprends l’espagnol : tout ça, c’est des palabras
Le terroriste ? c’est c’lui qui a le pétrole par là-bas
Nique son pays pour l’reconstruire avec nos propres parts…
Comme par hasard… shhht, parles pas d’ça.
C’qu’ils disent ? plus rien à branler
Quand bien même ils m’visent, j’en n’ai rien à branler
Pour régner ils divisent, donc plus rien à branler
Même les moins cons les suivent, alors plus rien à branler
Soral t’as montré la voie ? rien à branler
A part la haine, qu’est c’que tu vois ? Rien à branler
‘Veulent te niquer, qu’est-ce que tu crois ? Rien à branler
Tout c’qui les intéresse c’est l’pouvoir… rien à branler
On produit pour jeter, les autres crèvent de aimf
L’afrique te nourrit, mais qu’est c’qu’ils puent ces cainfrs
Zut, y’a rien à la télé… Eteins
Bute n’importe qui fais donc une partie d’GTA V
Elles veulent des gars réglo pas des escrocs, mais oui bien-sûr
Rappelle moi comment était ton ex, un peu, qu’j’tinsulte ?
T’façon tes parents m’aimeraient ap
Quelqu’un qui dit toujours la vérité, c’est stressant, j’capte
Tu sais j'capte, j'capte...
Mais j’en n’ai plus rien à battre
En vérité ils m’énervent tous
Dès qu’j’pense à l’humanité j’ai l’blues
Tellement d’potentiel qui s’transforme en bouse
On nous a r’filé l’libre-arbitre, on l’siffle tous, la loose
J’vois l’monde tel qu’il pourrait être, ça s’appelle être ouf
Pour moi c’est eux qui sont dingues d’accepter ça, ça m’bouffe
J’vais sûrement finir quelque part ou y’a des gars en blouse…
Pour ça qu’j’prefère te dire qu’j’en n’ai plus rien à foutre.
Adlibs fin :
Ouais... Mais comment est-ce qu'on peut en avoir rien à foutre, vraiment, en fait?
Juste... tu dors pas, quoi, tu sais?
Tout ça, c'est tellement absurde
|
||||
3. |
Don Quichotte
03:12
|
|||
Intro adlibs :
Yeah.
Mister... O.G.Z, à la prod
Jones, yo.
Vois les heures défiler, l’temps s’enfuir, les siècles s’empiler
Vois l’humain s’enliser, criser, vois des rêves se briser
D’mande où la Justice quand la Vérité est méprisée
D’mande où est la mesure quand le progrès est si peu maitrisé
Croire que tout espoir n’est pas perdu peut s’avérer ardu tels les 12 travaux d’Hercule quand tes congénères tuent la Terre plus qu’elle ne se régénère et manque de discernement comme de recul
J’digère durement leur peu de vues sur l’avenir face à celles des merdes sur Youtube…
Les moulins à vent, ça s’arrête quand ?
Á quel moment t’estimes qu’on touche le fond ?
J’sais, la question peut paraître con. Tant pis j’demande même si l’offre expire
Chaud de vivre les temps de Michael Bay en pensant encore comme à l’époque de William… Shakespeare
Des rimes logiques, juste une giclée d’mots
Jargon d’guerre pour qu’le sens explose comme une mine Claymore
(Storm) D’humeur grisâtre même les jours où il fait beau
Quand tu sais quel grand vide occupe tous ces cerveaux
Rien à branler d’la météo
Don Quichotte yo… En guerre contre des moulins à vent…
Don Quichotte , en guerre contre Le Mensonge
Et tu t’demandes à quoi ça sert d’rester sincère dans c’monde plein d’serpents
Certes quelques exceptions mais en proportions faibles, nan ?
Passes pour un branque à valoriser la grandeur d’âme face aux banques
Á cracher ton fiel sur les institutions dont leurs fantoches dépendent
J’crois pas trop aux valeurs que tous ces entertainers défendent
Tune, putes, luxe, lubrifiants pour cerveau, ton anus se détend
En vrai j’crois pas trop à l’argent. Ouvres les yeux, mates
Logiquement un truc te frappe : Le monde s’rait juste meilleurs si y’en avait ap
J’glorifie pas Mammon, demandes moi si j’fais du vrai rap
Et n’emploie pas l’épithète « conscient » même si leurs flows sont dans les vapes
(yo) Gratte le vernis d’la société, normal que ça craque
Tout l’monde accepte une réalité ou chaque jour est un petit coup d’matraque
Conditionnés d’puis l’enfance à gober leurs foutues salades
Comme quoi dans la vie on f’rait pas toujours c’qu’on veut…
Putain, ça m’rend malade.
… En guerre contre des moulins à vents…
(adlibs : "Personne ne t'entends, t'sais, tu parles tout seul)
En guerre contre le Mensonge
… Et donc ça s’finit comment ?
En acceptant l’challenge ou en s’endormant ?
En s’mettant un peu en danger ou
en descendant des trous normands jusqu’à c’que mort s’en suive ? Le choix appartient à qui ?
Tu laisses faire la haine ou tu choisis l’Amour et tu prends l’maquis ? Question…
Don quichotte (jusqu'à fin)
Adlibs fin :
"Tu vas faire quoi, là?
tu vas rester là à regarder tout ce bordel, comme ça, là, sans rien faire?
Mais ouais, mais ouais, appelle moi Don Quichotte si tu veux...
J'ai p'têt l'air ouf mais moi j'te dis : Ce monde, il ne va nulle part, comme ça
Ogz, merci pour l'instru, frangin"
|
||||
4. |
||||
Intro adlibs :
Yo, Deewam, yo
C.o.z.o
A'ight
(1)
Roc Marciano Shit, sans le gangsta trip
Le swagg, le fric, le time, ni les bitches…
Froisse le mic, déboîte le beat
Frère, j’m’en tape, je kicke. Éclates ce spliff…
2.0.1.3 ; le monde à l’envers
Y’a plus d’1.2.3 – 0 ; tous sur les nerfs, c’est la merde.
Guettes la téloche, fais tes valoches…
Si t’accroches pas à leur haine suintante.
(ils) ont mis leurs balloches dans leurs poches.
Ça cogne en traître, c’est moche. Donc prends soin d’tes proches.
J’dis que dalle, rien que j’fauche (fauche, fauche)
Lexi Belle dans l’disque dur…
+ 1 saison de Banshee & des prods pas mûres.
Me tape des murs sur FB, parfois m’prends des murges
Mon brother C.O.Z bute des VST au rez-de-chaussée.
Un lundi banal, les droits stoppent dans 3 mois…
Après ça, crois-moi, tu m’entendras moins.
Refrain (Cozo Monster) :
T’auras pas d’autre round que l’numéro Uno
Empêches la boucle de tourner, et t’y laisseras des bouts d’crocs…
Oh, pis va f’anculo, on n’a plus l’temps, kiddo, pour les dissertes d’philo
(2)
Vie fantomatique : J‘apparais, j’traumatise.
Vire le rose de la gamme chromatique.
Flow magique. Niveau recettes on (ne) peut pas dire que les zéros s’agitent/ Plus rien à cirer : Roc Marcia shit.
J’attends ma princesse, wait avec ma zique…
La seule qui m’rende presque jamais triste
Mon cercueil d’améthyste. Mon âme aiguisée.
Mon art est visé. On est armés… Qu’ils essaient.
Faut qu’on multiplie les scènes, épuise les sets
Pour l’heure on augmente les frais et signe les chèques.
Conserve le courage malgré les signes d’échec.
Chant du cygne : check. S’ils kiffent pas, qu’ils éjectent.
Les putes sucent ou ignorent. Le bizz végète.
Le game ? Une big déchetterie. J’achète plus d’disques, j’les jette.
Guette : m’ont tous déjà vu, combien me remettent ?
C’était Ikazu… vas-y, j’m’en bats les couilles, pour être honnête.
Refrain
Adlibs fin :
(bonkar) : "On n'a plus l'temps, Kiddo... Irène. Vidéology, yo"
|
||||
5. |
Le # (Feat Cozo Monster)
02:49
|
|||
Adlibs (bonkar)
La Storm frère aaah
Mon frère jumeau et oim
Le Dièse, yo, une prod de... Ill Heaven
Verse 1 (Bonkar)
On rappe, on bavasse/ On baffe, on fracasse/
On frappe, on savate/ Ton cas, on l’travaille/ Frère c’est dar…
Ça vient d’la Z.A.C, de la Z.U.P/ Connait la B.A.C ou les Stups/
Ça rate son BAC, ses études/ Taffe pour les tunes
Arrête ta tchatche, tes laitues/ La télé tue… l’sens critique.
Crée des masses hébétées & obtues
J’préfère croire en l’Humanité, j’suis têtu
Même si y’a les nantis d’un coté et l’reste des gens dans des logements vétustes
J’accepte pas la réponse « Ainsi va l’monde, que veux-tu ? »
J’m’en bats la raie, j’fonce, par principe j’avance et les trucs…
Qui m’barrent la route, les obstacles sur lesquels j’bute…
… J’les analyse. Un dédale de galères compose mon vécu…
Mais j’canalise ma rage pour pas laisser l’seum prendre le dessus
Bien qu’l’espoir soit en congés, qu’la frustration fasse des heures sup’
La fatigue fait payer la note et t’envoie pas d’reçu
La lassitude rôde comme un vautour, ça c’est plus que sûr
(Refrain)
Mais tu connais l’dièse, j’enchaîne les 16…
C’est ma manière d’leur dire qu’j’les baise
Pas b’soin d’tes thèses, yo
Verse 2 (Cozo Monster)
Hey yo, j’me place pas pour l’prestige…
Inclassable, depuis 15 piges, trop agressif
La voix siffle, la rafale de graviers part de la bouche pour les canner
et La cadence est intensive… En terme de missiles fat.
Yo, c’est moit’ moit’, fifty fifty/ Actif comme Fizzi Pizzi
Ma shit est loin d’être risible/ torpille leur truc, c’est fini… (c’est fini)
Dès qu’la première caisse claire frappe, et nos doigts parlent sur les pads
Cascadent sur les claviers, pour que qu’ça crache.
Au final un beau p’tit carnage taré, parce que l’time passe trop vite
On taffe tard, profite d’une fenêtre de tir, on partage la mif’
On f’ra p’têt pas la diff, mais les 4 quarts des rap stars…
Vont s’prendre cash la gifle, on s’en tape grave d'l’affiche.
Si le rap est un jeu… Bah on patate l’arbitre.
Tabouret + Corde : Hashtag ta zique
(Refrain)
Mais tu connais l’dièse, j’enchaîne les 16…
C’est ma manière d’leur dire qu’j’les baise
Pas b’soin d’tes thèses, yo
(Bonkar)
Y'all know the Story : grandir près du vide, respirer des scories
Osciller entre rêve, rage, résignation & folie.
Danger zone, jamais dans l’vert même quand tu corriges…
Ta trajectoire, souvent c’est auch, parfois même c’est torride
Juste envie d’pouvoir bouffer cette vie comme un bol de porridge
Pas s’sentir coincé ni obligé d’dire que t’es sorry
Tous synchro dans leur connerie, moi j’connais pas la choré
Lutte contre la poisse comme un soldat mais j’s’rai jamais décoré
Souvent à 2 doigts d’laisser l’abandon m’dévorer
Quand j’pense au non sens horrible, au cynisme qu’ils arborent et…
Au peuple qui s’laisse ficeler comme du bétail apeuré
J’suis là à pé-ra, Hip-hop éra… Même pas d’quoi beurrer…
Une tartine, mets des tartes dignes d’une main d’géant
Laisse mes tapes dire c’que j’pense au cas où j’deviens gênant
Enchaîne les couplets, Coupe les têtes, régulier comme un couperet
La mort est tout près mais j’connais l’dièse, t’inquiètes
J’sais déjà où j’vais…
|
||||
6. |
Ghost Anthem
03:38
|
|||
Adlibs intro :
Yeaah, l'hymne des fantômes
Yeah, yo, Ghost Antem... yo
J’pourrais t’dire qu’j’suis l’meilleur, l’best, bien qu’ce soit évident
J’ai des tonnes rimes prêtes à abonder dans ce sens… Épuisant
Et puis quand t’auras fini c’clip, t’enchaineras en cliquant sur autre chose
Prose sans osmose, grande gueule à haute dose.
J’cause pas dans l’vide, je sais qu’les miens vont checker
J’peux pas faire l’fake, give or take, condamné à plaider l’vrai :
Ouais, j’signe ce beat comme j’le saigne
Ouais j’rime vite, dangereusement j’traine…
…En rêvant d’reines aux allures d’chiennes
J’contrôle pas mon destin et j’crève de pas en t’nir les rênes.
Haineux envers c’game autant qu’j’aime cette zique qui m’engraine
J’kicke pour la mifa, fuck c’que les gens comprennent. Ghost Anthem
Refrain 1 :
Ghost Anthem (x4)
Mon heure est passée d’puis belle lurette
Les rapaces tiennent la place et amassent les jetons
Cette industrie jet-set est pourrie du cuir chevelu aux chaussettes…
Comme cette société : Tant qui manquent, quand si peu possèdent
Mais y’a mes hiboux qui s’activent à des heures tardives
Mes innocents, mes p’tites naïves, que l’son captive
Mes perdus d’la iv’ (vie), toujours chargés
Mes reufs (frères) barges et fâchés aux destins entâchés
Mes discrets qui s’crèvent au taf, mes types prêts qui s’mettent en place
Mes filles fraîches qui se respectent savent :
Garde tes récompenses, ton blé, tes phases, aucun courage
Tu seras bientôt has been comme le père Fourras
Refrain 2 :
Ghost Anthem, l’hymne des fantômes
Mes frangins s’en cognent de ton grand show, mes sœurs s’en tamponnent
Si t’es l’roi d’la jungle, ton disque sent l’fauve
T’as rien d’réel, ton flow sent l’faux… Ghost Anthem
(x2)
Adlibs break :
« Ouais… mais je ne sais pas si ça sert à grand-chose de parler aux gens comme ça, en fait…
Y’a certaines personnes qui ne comprennent qu’un certain type de langage (soupir) j’vais essayer autre chose… »
Fils de pute, baisses les yeux
Ikazuchi au mic, tu peux pas test les cieux
Tous ces novices prétextent que c’est l’jeu
Beetlejuice trois fois, j’suis sympa mais ça t’redresse les ch’veux
Qu’est-ce que tu veux faire ? Qu’est ce que tu peux ?
Restes où t’es. Fermes ta gueule, j’kicke un seize ou deux
J’rappe pour mes morts, mes ancêtres, mes vieux
Ghost Anthem, Phantom Style, Jedi Flow, l’élève studieux
L’homme-Tonnerre, ses frères pluvieux
La compèt’ on s’en pète, ils sont tous dead furieux
Ces abrutis veulent faire la guerre du feu.
Rap d’homme des cavernes, t’es Prométhée ? Crame
J’ai la Foudre, j’suis Zeus…
Refrain 3 :
Ghost Anthem
(‘til end)
Adlibs fin :
" Qu'est ce qu'ils vont faire, franchement, hein?
Bonkar Ikazuchi
Deewam studio
L’hymne des fantômes, cousin "
|
||||
7. |
Recovery
02:54
|
|||
Intro adlibs :
"Putain, il est dur ce jeu...
J'ai plus d'énergie, j'ai plus d'shurikens...
Il m'reste qu'une seule vie... p'tain.
Hmmm... ça m'rappelle quelque chose"
J’ai rien à faire ici. Mais tant qu’j’y suis
J’ai trouvé deux – trois trucs pour rendre les journées moins difficiles :
De la zique, pour contrer un destin tragique, éviter l’asile
C’était ça ou me transformer en Nazgul
Ces temps-ci, parfois l’impression d’être entouré de nazis
Pas facile, les passions s’enflamment si vite
Mais j’essaie d’rester civile
Même si, quand j’y repense, y’a 2-3 siècles, ma peau noire m’aurait privé de droits civiques
Level hard, ce jeu, les épreuves s’enchaînent
Et c’est d’plus en plus auch quand tu d’viens vieux, même si tu t’entraines
J’crois plus au happy end, passé la trentaine
J’ai les antennes qui captent les schémas du hasard, ses rengaines
Un jour, ça s’arrêtera, juste j’attends
J’reste sympa, tant qu’à être là… apparemment, y’a l’temps
Pourtant parfois, j’me sens grave las, fatigué
Warning : faut remplir la jauge, ne pas abdiquer
Refrain :
J’ai presque plus d’barre d’énergie
J’dois finir ce jeu et j’ai qu’une seule vie…
I need a recovery
(x2)
Faut qu’j’récupère
J’me suis ouvert le cœur en deux pour lui dire c’que j’ai ressenti
Elle m’a tapé sur l’épaule et a trouvé ça très gentil…
Faudra qu’j’comprenne c’qui m’attire chez ce genre de fille.
Tout l’monde sait : ce n’sont jamais les chics types qui les enfilent
Plus d’batt’ries, comme un téléphone sans fil
J’dors peu, donc toujours crevé, cela va sans dire
J’perds des points d’vies, presque rien ne les recharge
A part ma meilleure amie : une mpc qui m’empêche de finir barge
… J’ai presque plus d’barre d’énergie
J’dois finir ce jeu et j’ai qu’une seule vie… I need a recovery
… Attends… C’est quoi c’morceau d’cassos?
Si la vie est une bataille ma MPC est un char d’assaut
Pas d’retraite… J’ai pas b’soin d’sauvetage
Flow d’sauvage on va faire ça façon prise d’otage
J’veux un putain d’hélicoptère, 3 millions dollars
Libères tous les militants d’ma cause, fais en des ex-taulards
Extradition dans un bled au soleil toute l’année
J’veux m’dorer la couenne en cavale, vite fait, avant d’canner
J’vais m’caser avec une p’tite pute gaullée comme Kat Dennings
Avec un cœur aussi gros qu’ses eins et qui f’ra pas d’énigmes, yo
J’suis un putain d’pirate comme Jack Sparrows
L’premier enculé qui m’traque, t’inquiètes pas qu’j’l’arrose
Jones. T’as cru quoi, que j’allais m’planquer ?
J’t’ai dit : préviens tes soi-disant tueurs, faut pas m’manquer
Ramène tes mythos du club de gym, avec leurs Djinns
Ramène tout l’cosmos, si tu peux, ramène toute la Chine
Qu'est-ce qu'il y a?
J’suis prêt
Adlibs fin :
"J'ai d'l'énergie, là, c'est bon...
Hey oh, on va pas s'laisser abattre nan plus oh..."
|
||||
8. |
Wake Up
02:24
|
|||
Intro adlibs :
Cozo Beats! haha... Jones.
(1)
V’la les téléphones de ouf, mais on crève tous de faim
Cherche l’erreur, t’auras pas besoin de douze devins
La vie a plein d’bons cotés mais rien que ça se pousse devant
Ils veulent du flouze pour rien, les défunts ont b’soin d’argent d’puis quand ?
Mais bien-sûr qu’c’est absurde et fuck l’étape suivante
Dans la connerie en puissance, t’inquiètes, j’ai pas fait d’lapsus
Que l’ciel me foudroie si j’dis pas c’que j’pense…
Ce système de crever maintenant, on souffre tous n’importe comment
Pour que dalle : l’orgueil, l’égo, l’avancement
Ton p’tit pour pousser, à part d’ton amour, il a besoin d’quoi, franchement ?
Par où on est passés pour en arriver là, hein ?
Tous se haïr entre nous, vivre comme des morts, accélérer vers la fin ?
Dis-moi que tout ça n’sert pas à rien :
Faire carrière, être croyant, athée ou païen, l’sionisme ou l’mythe de l’aryen
L’euro ou l’dollar, rien n’te paiera la paix d’l’âme
Et cette vérité là, c’est pas une variable…
Réveilles-toi
(2)
Tu veux briller ? T’as plus d’lumière intérieure
Se sentir supérieur est une émotion inférieure
Comme juger une femme à la beauté d’son postérieur
Tu mates mais tu vois que dalle quand tu t’limites à l’extérieur
Et tout l’monde sait ça, mais on continue à l’faire, yo
Ce genre de manière, tu crois qu’c’est la nature humaine ?
Volonté et besoin en duel perpétuel ?
Pose-toi la question, juste, à quoi rime ta routine habituelle ?
S’lever, taffer, s’coucher, gestuelle rituelle…
Mais est-ce que tu crois en c’que tu fais ?
Pour être heureux(se) vraiment, est-ce que selon ton cœur t’as tout fait ?
Ou est-ce que parfois t’as l’impression d’étouffer ?
Quand t’as décidé d’ton ch’min, en vrai, qui est-ce que t’as écouté ?
Toi-même, ou leur putain d’société ?
J’sais pas, j’te d’mande, si t’avais l’choix où tu s’rais ?
Et si t’y es pas, pourquoi ? Qu’est-ce qui t’empêches d’y aller ?
Me laches pas d’ « oui, mais », commence pas à chouiner
J’te parles pas d’perdre ou d’winner, d’gagner ou d’se ruiner
Fuck ça, j’te parle juste d’exister.
Réveilles-toi
|
||||
9. |
Tous Liés
01:52
|
|||
Intro adlibs :
Yo! Aaaha
Bon, hey : merci d'avoir écouté tout ce bordel, c'était Jones
Yeaah
C'est pas l'dernier morceau mais j'dis "au revoir" maintenant, en fait
J’ai perdu 2-3 rêves en routes, mais j’dois encore être sur la bonne voie
Lâché 2-3 prières qui bloquent sûrement en boîte d’envoi
J’ai oublié d’être con, tant pis pour moi
J’suis d’ces victimes de malédiction qui n’ont pas b’soin d’regarder pour voir
Et j’les distingue tous, penchés sur leurs nombrils
Même les faux aveugles qui font semblant d’pas avoir compris…
Qu’on est tous reliés. Là j’te parle ni du net, ni d’la 4G et encore moins d’cette putain d’télé
Fuck ce navet qu’est Avatar (Ah l’bâtard)
J’te dis qu’chaque fois que l’un d’entre nous ressent un truc, ça résonne chez tous les autres quelque part
M’demande pas d’quoi j’parle, faut juste que tu saches :
On est un réseau, même sans machines, entre nous tous un courant passe.
Penses-y quand tu craches ta rage, que tu partages ta gloire…
Ton stress, ton amour. Penses-y, juste lâche pas l’espoir
J’crois plus en nous, mais j’sais : tout c’qu’on donne, en bon, en mauvais
Traverse l’univers puis nous revient, boomerang effet
Et qu’est c’qu’il s’passera, si un jour on rigole tous en même temps ?
Et qu’est-c’qu’il s’passera, si un jour on a tous mal en même temps ?
Et qu’est-c’qu’il s’passera, si un jour on éprouve tous de l’amour en même temps ?
Et qu’est-c’qu’il s’passera, si un jour on les envoie tous se faire foutre en même temps ?
Qu’un seul d’entre nous s’en sorte… Et on s’ra tous libres
Qu’une seule d’entre nous brave la mort, on pourra tous vivre
Quand juste quelques un résonnent, observe comme tout vibre
C’est pas parce certains abandonnent, qu’on doit tous suivre…
...Tous reliés
|
||||
10. |
Smile
02:04
|
|||
Intro adlibs :
Yo, Joooones. The End
Générique de Fin,
Holy Mack à la prod
C’morceau là est pour mes prochains : Joaquim, Liam
Pour mes anciens… Pour ma Storm
Yo
J'poursuis mon chemin sans destination
Tente d'éliminer la procrastination de mes actions
Ma musique plus qu'une passion
Juste une façon de vivre
Le stylo, l'diapason
Verbale boxe de l'homme ivre
J'essaie d'apprendre des autres comme on s'instruit dans un livre
Même si plus nombreux sont ceux qui suivent que ceux qui guident
Les élites méritent des gifles, trop d'entre eux kiffent le chiffre
Peu d'entre nous vivent pour le kiff
Prisonniers d'entrave fictives, trop se disent victimes
Les p'tits fantasment sur la vie d'crime
Dev'nir riches, leur big dream
Être sapés comme des mannequins de vitrine
Mais ton coeur se vide, kid
Prends soins des tiens, anticipe avant qu'un mensonge te liquide
J'ai l'âge des sages, tourne la page sur les heures de rage
Garde la motiv' pour des freestyles de barge
Me déleste du trop plein quand le stress charge
J'suis juste un dieu en marge, suivant la volonté d'l’Éternel
J'crée du son, noircis des pages...
Au jour le jour on essaie d'gérer l'truc
C't'année, champions du Nord, l'an prochain, p'têt celui du sud
Thunder le grand roi, j'vais là où le destin m'envoie
Cherche une reine pour réchauffer c'coeur éteint par un grand froid
Refrain :
…Parcours des miles & des miles
Tu ne t'en sors que si tu garde le smile...
Dans ta vie tu parcours des miles & des miles
Tu ne t'en sors que si tu garde le smile...
(x2)
End Adlibs :
Yeaah, ok, Bonkar Jones… Euh…
Pff… J’sais même pas quoi dire, en fait.
Merci tout l’monde
Merci personne
Merci ma Muse
Merci Nayéla
Merci Irène
Merci Victor, Alex
Merci Phil
Merci Nico
Merci Spleen !
Yeaaah Yo
|
STORM France
Deux emcees et un Dj forment fratrie qu'est La Storm.
Bonkar, Cozo et Dj Spleen 4 se rencontrent en 2004, réunis
par leur affinité pour le rap et la culture new yorkaise.
Après plusieurs projets solos respectifs, le groupe présente aujourd'hui son 4e Album, "Cyclones" qui sortira d'abord en digital sous la forme de 2 Ep 6 titres
... more
Streaming and Download help
STORM recommends:
If you like Jones, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp